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Rwanda’sUntold Story : « Ceux qui l’ont réalisé voulaient s’en prendre au Président de la République, au FPR et à l’Etat Rwandais » – Dr. KabweteMurinda Charles

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Le Grand Auditorium de l’UR était plein pour écouter les discussions sur la mauvaise intension de ce documentaire 

Le Grand Auditorium de l’UR était plein pour écouter les discussions sur la mauvaise intension de ce documentaire

Les professeurs de l’Université du Rwanda ont condamnéle négationnisme contre le Génocide de ce documentaire. « Rwanda’sUntold Story ». C’était lors d’un séminaire pour la célébration des 66ans depuis la création de l’Accord International de Lutte contre le Génocide. Ce séminaire du  09/12/2014 à l‘Université du Rwanda, Campus de Huye, s’est focalisé sur la critique de ce documentaire de Jane Corbin diffusé par la BBC.

Dans cet atelier académique, à partir des discussions des professeurs de l’UR, il a été démontré que le contenu de ce film n’est que le négationnisme, l’occupation habituelle des opposants politiques rwandais, le plus souvent en exil. L’objectif de ce film n’était autre que la défiguration du Génocideperpétré contre les Tutsi et porter atteinte aux autorités rwandaises.

Les académiciens de l’Université du Rwanda débattant sur le négationnisme de ce film

Les académiciens de l’Université du Rwanda débattant sur le négationnisme de ce film

« Ce film s’est focalisé sur lenégatif et a rabaisséle positif. Il est clair que ceux qui l’ont réalisévoulaient s’en prendre au Président de la République, au FPR et a l’Etat Rwandais. », adéclaré le Dr. KabweteMurinda Charles, Professeur d’histoire à l’UR et Doyen de la Faculté des Sciences Politiques.

Selon le Dr Kabwete, ce film contient beaucoup d’erreurs intentionnelles : « Dans ce documentaire, c’est seulement 200 milles personnes qui ont péri pendant le Génocide. Cela est archifaux car les récentes statiques du recensement prouvent le contraire. Les statistiques du Ministère de la Fonction Publique en 2004 faisaientétat de près de 900 milles personnes tuées. Mais les rescapés affirment que les victimes dépassent de loin ce nombre ».

Il est dit dans ce fil, comme l’a expliqué Kabwete que « le FPR n’a sauvé personne puisque les massacres étaient déjà fini à chaque fois que ses soldats libéraient une région. C’est vrai pour certains endroits, ce qui explique d’ailleurs le grand nombre de victimes, mais la plupart des rescapés doivent bien la vie au FPR ». Il poursuit en disant que dans ce documentaire, l’interview était biaisée, on n’a interrogé qu’un seul côté parmi les Rwandais.

« Il parle du Génocide et pourtant aucun rescapé n’a été interviewé. Les Rwandais qui vivent au Rwanda aujourd’hui n’apparaissent nulle part, les autorités locales non plus », a-t-il ajouté.

Mais les étudiants de l’UR/Huyeont retenu quoi de ce séminaire ?

« Il y a une chose qui m’a particulièrement secoué. Est-ce que garder le silence pendant que des mensonges sont en train d’êtrerépanduesà notre sujet serait la meilleure façon de les démentir et de faire éclater la vérité ? J’ai réalisé que quand bien même une fausse version de notre histoire serait écrite par des étrangers, nous pouvons toujours en débattrenous-mêmes car nous connaissons mieux notre propre histoire. C’est bien pour cela que j’exhorte tout Rwandais à suivre de près la politique nationale, à appliquer les programmes du gouvernement et à participer à ce genre de séminaires car c’est de là qu’on apprend d’où l’on vient, où l’on est et où l’on va », a suggéré ByukusengeKarerangaboShadrak, un étudiant en Médecine, Doc1.

L’Accord International pour la Lutte contre le Génocide est-il utile ?

Ces échanges ont eu lieu dans le cadre de la commémoration des 66ans depuis l’entrée en vigueur de l’Accord International de Lutte contre le Génocide. Il y a lieu de se demander si cet accord sert vraiment à quelque chose dans la mesure où les génocides ont été commis après sa signature, dont celui perpétré contre les Tutsi en 1994.

« En termes de droit, il est stipulé qu’une  personne ne peut êtrecondamnée pour un crime tant que celui-ci n’est pas reconnu comme tel. Cet accord est donc très important. Si en 1994 les Tutsi avaient été tuésalors qu’on n’était pas encore signataire de cet accord ou s’il n’avait pas existé, ces massacres n’auraient pas été considérés comme un acte de génocide », a conclu UstaKayitesi, qui dirige la branche de l’UR/Huye.


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